La question se rapportant à la désignation de nouveaux animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) continue à faire couler encre et salive au sein de la classe politique congolaise.
Tour à tour, c’est le parti Ensemble pour la République (ER) qui s’invite à ce débat.
Dans une déclaration politique datée du vendredi 30 juillet 2021, ce parti cher à Moïse Katumbi a sans ambages déploré le comportement de « certains » visant, selon lui, à vouloir « confisquer le processus électoral de 2023 » via le verrouillage de la CENI.
« Ensemble pour la République joint, de ce fait, sa voix à celles des forces sociales et politiques qui exhortent les autorités à un esprit d’ouverture en vue d’un réel et sincère consensus national, conditions sine qua non à un processus électoral véritablement apaisé, crédible, transparent, inclusif et dans le respect des échanges constitutionnels », peut-on lire dans cette même déclaration.
Notons que Ensemble pour la République est un parti politique membre de l’Union sacrée du Président Félix Tshisekedi.
Malgré cette posture, ce dernier a sans nul doute croisé la décision politique de ses anciens alliés de la coalition Lamuka aile Fayulu-Muzito qui continuent jusque-là à dénoncer ce qu’ils qualifient des manœuvres politiques orchestrées par le régime en place pour organiser la fraude électorale lors des scrutins de 2023.
De son côté, le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila avait récemment refusé d’envoyer les noms de ses représentants, tout en préconisant lui-aussi la recherche d’un consensus élargi.
Guillaume Mavudila
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