
Comme les autres politiques de la République Démocratique du Congo, le professeur Néhémie Mwilanya ne s’est pas empêché de s’opposer à la manœuvre relative à la désignation de nouveaux animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Sur base du processus enclenché, ce haut cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et membre du Front Commun pour le Congo (FCC), a indiqué, selon lui, qu’il s’agit d’« un processus électoral entamé sur fond de fracture sociopolitique profonde » qui peut mettre en mal la cohésion nationale.
https://twitter.com/NehemieMwilanya/status/1420342122931277830
Il l’a exprimé en ces termes dans un tweet: « Un processus électoral entamé sur fond de fracture sociopolitique profonde et des suspicions graves quant à sa transparence et à son inclusivité est porteuse des germes d’inquiétudes sérieuses quant à sa régularité et à la cohésion nationale ».
En effet, l’on observe un climat malsain tant au niveau des politiques que de la société civile.
Une certaine opinion, notamment celle de l’opposition dont la coalition Lamuka de Martin Fayulu trouve nécessaire d’apporter d’abord des réformes électorales avant toute chose.
Pour rappel, la nouvelle loi votée et adoptée par les deux Chambres du Parlement ramène à 15 membres au sein du bureau dont 5 sièges sont attribués à la majorité, 5 à l’opposition et 5 à la société civile.
La rédaction
