La question de la désignation du nouveau président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) inquiète de plus en plus la population congolaise.
Le désaccord observé entre les chefs des confessions religieuses est à la base du blocage de la conclusion de ce processus débuté le mardi 27 juillet 2021.
Pour le président de l’ASADHO, Jean-Claude Katende, les deux figures emblématiques de ce processus, à savoir la CENCO et l’ECC doivent apporter de l’éclairage sur leurs inquiétudes.
« La CENCO et l’ECC sont appelées à donner des éléments qui leur permettent de dire que Denis Kadima est proche du Président Tshisekedi. Sans lesdits éléments détaillés, on va considérer que les deux institutions sont de mauvaise foi. On attend», a-t-il indiqué dans son tweet publié ce mercredi 28 juillet 2021.
Depuis le mardi 27 juillet 2021, les chefs des confessions religieuses s’étaient réunis au siège de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) pour désigner le successeur de Corneille Nangaa.
Selon les premières informations recueillies, aucun compromis n’a été trouvé.
Après d’intenses discussions, l’Eglise Catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) avaient décidé de claquer la porte.
Tandis que les six autres confessions religieuses faisant partie de cette organisation avaient décidé de poursuivre le processus. Il s’agit de l’Eglise Kimbanguiste, la Communauté Islamique en RDC, l’Eglise du Réveil, l’Union des Eglises Indépendantes du Congo et l’Armée du salut.
Ces dernières se sont retrouvées au siège de la Commission d’Intégrité et Médiation Électorales (CIME) pour clôturer la procédure qui a été ouverte aux installations de l’Eglise catholique.
Dans leur conclusion, c’est Dénis Kadima de l’Eglise Kimbanguiste qui a été élu à ce poste. Et ce, tard la nuit.
Tout compte fait, des déclarations ne cessent de tomber de tout bord.
Si certains soutiennent la démarche de ces 6 confessions, d’autres par contre estiment Denis Kadima serait proche du Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi. Et à ce titre, la fraude électorale serait alors facile à manigancer.
Guillaume Mavudila