
En République Démocratique du Congo, le chanteur Delcat Idengo de la province du Nord-Kivu sera jugé, ce lundi 11 octobre 2021, en flagrance, pour « propagation des messages appelant la population à s’attaquer aux militaires, policiers ainsi que leurs familles », à dater du 15 octobre de cette même année.
C’est ce qu’a annoncé les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), par le biais du porte-parole du secteur Sokola 1 Grand-Nord, le capitaine Anthony Mualushayi.
La même source a confirmé l’arrestation de l’artiste depuis le dimanche 10 octobre 2021 par les services judiciaires des FARDC.
Dans une image mouvante qui fait la Une sur les réseaux sociaux dans le Nord-Kivu, Delcat Idengo rejette toutes les accusations sur la présence des ADF et accuse en même temps les militaires congolais d’être à la manœuvre des tuéries des citoyens de cette contrée de la République. Et ce, poursuit-il, en complicité avec les éléments de la MONUSCO.
À l’en croire, « le 15 octobre 2021, la MONUSCO doit disparaître, tous ceux qui portent les uniformes des FARDC et de la police sont les ennemis, tous les politiciens sont aussi des rebelles, ce sont eux qui tuent » la population.
Il convient de rappeler que ce natif du Nord-Kivu a été arrêté en mars dernier pour « offense au Chef de l’État » après la sortie de sa chanson titrée « politiciens escrocs ».
Après son jugement, il avait été relaxé par le Tribunal de Paix de Beni.
La rédaction
