Dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à notre rédaction, la société de télécommunications Vodacom Congo appelle la justice congolaise à dire le droit afin de trancher sur le dossier de l’arrestation «arbitraire» de Patrick Mpenge, alors l’un de ses ingénieurs.
Ce dernier est placé sous mandat d’arrêt provisoire suite aux griefs mis en charge de la société dont les faits techniques liés au «déroulement de la réouverture du système de facturation Billings 2.1 du RAM».
Pour Vodacom Congo, l’audition de son employé par l’officier du Ministère public ne pourrait nullement faire sujet de détention, étant donné que ces allégations des faits ne sont à caractère infractionnels.
Tout en rappelant que que lesdits jugés «criminels» par le Parquet Général près la Cour d’appel ne sont pas à titre individuel, Vodacom continue à s’étonner sur le sens de cette invitation lancée à titre personnel et à son égard.
«De ce fait, Vodacom Congo se trouve pénalisé par une telle posture, alors qu’elle se tient, depuis plus de 19 ans, au chevet du développement socio-économique de la RDC par ses multiples contributions à la stabilité du secteur des Télécommunications, à l’expansion de la couverture téléphonique nationale, à la démocratisation de la téléphonie, à la transformation numérique du pays, au désenclavement des zones rurales du pays…», peut-on lire dans ce communiqué.
Par ailleurs, Vodacom reste confiant de la justice de la place et en appelle le Président de la République à s’imprégner de la situation, son Premier Ministre ainsi que toutes les instances habilités pour assurer la règle de droit ainsi que le respect des droits humains.
Guillaume Mavudila
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