
La société britannique « Serious Fraud Office » (SFO) est au cœur d’un scandale judiciaire.
Ayant la réputation d’une agence crédible du Gouvernement du Royaume-Uni spécialisée dans les actions anti-fraude, SFO a vu son image gravement écornée dans l’affaire qui l’oppose à l’entreprise minière ENRC devant la justice à Londres.
À ce stage du procès, plusieurs faits mis en exergue viennent clouer au pilori SFO après que la justice a découvert une série d’éléments rapportés par cette dernière, mais qui se révèlent être des « pires mensonges ». Une attitude inacceptable en Grande-Bretagne au point d’entacher en un clin d’œil la crédibilité de SFO.
L’accusateur se transforme en accusé
L’accusateur SFO est accusé d’être à la manœuvre d’une fausse enquête, au cours de laquelle ENRC aurait été faussement impliquée dans un dossier dit « de criminalité. »
Malgré toutes les manigances orchestrées, la vérité qui éclate ce jour a révélé que ce coup aurait été organisé par son ancien Directeur Richard Alderman.
Alors que ladite enquête évoluait, l’on a noté les accusations venant de SFO par le biais du prédécesseur de Richard Alderman.
En effet, David Green a accusé Richard Alderman d’avoir une « relation spéciale » avec l’avocat pénaliste en charge de cette enquête contre ENRC ainsi qu’avec Neil Gérard qui était déjà en conflit avec ENRC.
Cette révélation a été faite via un article publié par « Financial Times » en date du 13 juillet 2021.
La même source indique que diverses rencontres secrètes entre Alderman et les parties accusées autrement dans des dossiers de corruption.
Sur ce, il y a lieu de noter pour cette fois-là, la mauvaise foi liée au mauvais système de fonctionnement de SFO manifestée à travers le comportement de certains de ses hauts responsables.
Cette même technique a été celle utilisée depuis longtemps, c’est-à-dire sortir des révélations fabriquées dans des laboratoires pour nuire aux opérateurs miniers de la République Démocratique du Congo.
Comme toujours, Dan Gertler l’une des personnes qui en a payé le prix à répétition.
Actuellement, le dossier SFO a vraisemblablement pris une autre tournure.
L’accusateur SFO est pris dans son propre piège.
Cette fois-ci, c’est ENRC qui traduit SFO en justice suite au comportement controversé dont il a fait preuve, notamment dans l’enquête criminelle lancée contre lui et sans preuve.
Dans la même optique, ENRC poursuit également M. Gérard pour l’avoir utilisé abusivement en complicité avec SFO afin d’étendre l’enquête pour lui soutirer de l’argent.
Somme toute, le SFO voit sa réputation battue en brèche sur son fameux travail d’enquête qui souvent, n’est qu’une manière de porter des accusations gratuites contre les opérateurs miniers dans l’unique but d’en tirer des intérêts égoïstes.
Guillaume Mavudila
