Dans sa tribune intitulée “La courbe de la souveraineté nationale de 1960 à ce jour”, publiée jeudi, l’ancien Premier ministre dénonce la tentative de Sama Lukanda à vouloir terminer l’exercice 2022 avec le budget en cours d’exécution, voté au Parlement à hauteur de 7 milliards $US des ressources propres en dépit des performances des recettes en cours de mobilisation.
Pour le président du parti Nouvel élan, ce « refus » d’élaborer la loi rectificative de l’exercice budgétaire 2022 aura plusieurs conséquences, notamment celle de rendre « incapable » la RDC de faire la guerre à l’armée rwandaise et les groupes armés que soutient ce pays agresseur et de laisser au gouvernement affecter librement, sans cadrage légal, les ressources additionnelles, non prévues au budget 2022 soit 3 à 4 milliards de dollars.
« Sama ne pourrait donc avoir une armée qui soit dissuasive moins encore de faire la guerre au Rwanda ni négocier en position de force avec ce pays agresseur et les rebelles et les groupes armés auxquels il apporte soutien », a-t-il écrit.
Ce leader de Lamuka estime aussi que le Premier ministre va « empêcher » le Parlement d’ordonner légalement à charge du gouvernement de nouvelles assignations fiscales incitant celui-ci à atteindre et consolider 11 milliards de dollars en 2022. Ce montant, dit-il, pourrait le rapprocher du potentiel fiscal du pays, particulièrement dans le secteur minier et d’exonérer le gouvernement de son obligation de fixer à la nation un nouveau cadrage macroéconomique pluriannuel.
Yvette Ditshima