La République démocratique du Congo assure depuis le week-end dernier la présidence en exercice du Conseil des ministres du Corridor central pour un mandat d’une année. Le Corridor Central relie plusieurs pays à partir du port de Dar es Salaam. Il s’agit notamment de la Tanzanie, du Burundi, du Rwanda, ainsi que l’Est de la RDC. Ces trois Etats forment un important axe routier pour leurs économies respectives.
La passation du flambeau entre le Burundi et la RDC est intervenue à l’issue de la 13ème réunion ordinaire du conseil interministériel des Etats membres. À l’occasion, la République démocratique du Congo a promis de soutenir la mise en œuvre rapide du plan d’actions 2024-2025, ainsi que du plan stratégique.
A pris part à cette réunion, Marc Ekila, le ministre congolais sortant des Transports et voies de Communication. Ce dernier a fait part du travail en cours au niveau de l’Agence de facilitation des transports de transit du Corridor central (AFTTCC) pour les cinq dernières années.
« La RDC accompagnera le secrétariat exécutif de cette structure dans ses actions prioritaires visant à améliorer la sécurité, réduire les coûts et les délais de transport ».
Marc Ekila était à la tête de la délégation congolaise qui a pris part aux travaux du conseil interministériel, à l’issue desquels la RDC a été désignée d’assumer la présidence des organes directeurs jusqu’en 2025. Ces travaux ont été précédés par des réunions d’experts des pays membres entre autres le Rwanda, le Burundi, le Malawi, la Zambie et la Tanzanie.
En marge de cette réunion, un accord sur les ports secs est intervenu entre la RDC et la Tanzanie. Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga et Roger Biasu, coordonnateur de la cellule d’appui et de suivi des programmes régionaux et des activités des corridors des transports (CEPCOR), le secrétaire exécutif de l’Agence de facilitation des transports de transit du Corridor central (AFTTCC) et l’Ambassadeur de la RDC en Tanzanie ont assisté à la signature de cet accord.
Giscard Havril Mane