Alors que le gouvernement a concrétisé sa promesse de baisser les prix des denrées alimentaires de première nécessité par la suppression des taxes et autres droits fiscaux, la plupart des commerçants ne suivent pas le pas.
Sur le marché, les acheteurs continuent de se plaindre des prix qui ne stagnent ou qui, dans le pire des cas, sont en augmentation en cette période des festivités de fin d’année.
Dans un communiqué le 23 décembre, le ministère de l’Economie nationale rappelle aux importateurs, grossistes, semi-grossistes et détaillants que « tout manquement à l’obligation de baisser les prix sera passible de sanctions sévères, allant jusqu’à la fermeture de leurs établissements ».
Les prix des huit denrées alimentaires de première nécessité comme le riz, le semoule, le poisson, le lait… devaient baisser de 5% à 11%.
Pour contourner ce qui ressemble à un vol du gain des consommateurs, des opérateurs
économiques du secteur alimentaire sont donc obligés d’afficher « clairement et de manière lisible » les prix, et de fournir systématiquement des « factures normalisées » aux acheteurs.
« En outre, il est strictement interdit de procéder à des ventes conditionnées ou concomitantes. Ces mesures visent à assurer une transparence totale des prix et de lutter contre la spéculation », précise le communiqué du ministère.
Infos.cd