La Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) a publié ce lundi un communiqué dans lequel il revient sur un délai supplémentaire de trois ans (octobre 2022 – mai 2025) accordé à la RDC le mois dernier par le Groupe d’action financière (GAFI) pour mettre en application un plan d’action convenu entre les parties dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
En attendant, la RDC serait placée sur la liste des pays sous surveillance renforcée, indique la Licoco.
Ernest Mpararo, secrétaire exécutif de la Licoco précise dans ce communiqué qu’être sous surveillance renforcée n’est pas une sanction. » Cela veut dire que le pays doit prendre rapidement par écrit un engagement de haut niveau, sous surveillance de GAFI, à résoudre les défaillances identifiées dans le rapport d’évaluation mutuelle. »
Il indique qu’une des recommandations importantes de GAFI est la réforme de la loi sur les blanchiments des capitaux et le financement du terrorisme de la RDC.
Une autre est d’avoir une Etude nationale des risques de blanchiment des capitaux et financement du terrorisme.
» La proposition de loi de réforme a été déposée à l’Assemblée nationale et la LICOCO espère qu’elle sera votée au courant de cette session parlementaire », souligne la LICOCO qui rassure en outre qu’en ce qui concerne l’étude nationale des risques, elle est en phase finale et sera publiée d’ici décembre 2022.
C’est sur base des informations fournies par la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) que GAFI a fait ses propositions à la RDC.
Socrate Nsimba