Dans un communiqué publié mardi, le gouvernement congolais a dénoncé l’inscription, par les Etats-Unis, du cobalt congolais sur la liste des biens produits par le travail des enfants et les travaux forcés.
Les États-Unis avaient pointé du doigt les entreprises chinoises qui détiennent le monopole de l’exploitation de Cobalt congolais dans la province du Lualaba.
Selon le ministère de la Communication et Médias la décision des États-Unis « ne tient pas compte des efforts ni des avancées majeures enregistrées dans la régulation de l’exploitation minière artisanale et industrielle par l’État congolais ».
« Cette décision ignore délibérément les réalités locales et porte atteinte à la réputation internationale du secteur minier Congolais », indique le communiqué.
À en croire le porte-parole du gouvernement, la RDC a enregistré des progrès dans la transparence du secteur de l’industrie extractive.
Ainsi à travers son Entreprise Générale du Cobalt, créée en 2019, le pays s’emploie à viabiliser l’exploitation artisanale au travers des mesures rigoureusement éthiques, responsables et transparentes dans l’exploitation du cobalt conformément aux lois congolaises et aux normes internationales en la matière.
Producteur majeur de cobalt au niveau international, soit environ 73% de la production mondiale, la RDC ne raffine que 1%. Les entreprises chinoises détiennent le monopole de l’exploitation du Cobalt congolais.
Kinshasa appelle les partenaires internationaux y compris les États-Unis, à intensifier plutôt leur soutien technique et financier pour renforcer les mécanismes de traçabilité du cobalt afin de garantir un approvisionnement éthique et conforme aux normes internationales.
Dieumerci Diaka