La société égyptienne Samcrete a rejeté, dans un communiqué publié ce mercredi, les allégations de l’Inspection générale des finances (IGF) qui poussent à conclure à un détournement de 24 millions de dollars destinés aux travaux de construction de la route Kananga – Mbuji-Mayi.
Lundi, l’IGF, en plus de bloquer un décaissement de plus de 27 millions de dollars en faveur de Samcrete, avait sommé cette entreprise égyptienne de « justifier le montant de 24,1 millions de dollars mis à sa disposition ». Cette société, selon l’IGF, avait déjà bénéficié d’un paiement de 27,2 millions de dollars, mais a exécuté des travaux dont le coût est évalué à 3,1 millions de dollars.
Ces allégations sont rejetées par Samcrete, qui estime qu’elles sont le « reflet de l’absence d’évaluation juste et objective de l’IGF ».
Elle a promis de publier les « informations et preuves factuelles de l’inexactitude des allégations de l’IGF par les voies légales et en accord avec les faits, la loi et le contrat ».
Bernard Padikuba