La RDC, à travers le ministère des Infrastructures et travaux publics, a signé ce jeudi le contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC).
Les deux parties ont ainsi conclu un cinquième avenant de la Convention depuis 2008, l’année de la signature du contrat.
A la cérémonie de ce jeudi, tenue au Palais de la nation en présence du chef de l’État Félix Tshisekedi, la partie chinoise a été représentée par Chen Yun, président du Conseil d’administration de China Railway Group Limited.
En janvier dernier, les deux parties étaient tombées d’accord sur la révision de cette Convention, sur insistance du gouvernement congolais qui la jugeait déséquilibrée par rapport aux intérêts du pays. Ainsi, l’enveloppe d’investissement pour les infrastructures est passée de 3,2 à 7 milliards de dollars.
« Cela représente la construction de plus ou moins 5000 kilomètres de routes », a fait savoir Alexis Gisaro, ministre des Infrastructures et Travaux publics.
Ce cinquième avenant consacre aussi la participation de la RDC dans le capital de la centrale hydroélectrique de Busanga (60% GEC et 40% RDC).
Surnommé « contrat du siècle », cette convention signée il y a 16 ans prévoie l’exploitation des gisements de cobalt et de cuivre par la Sinohydro ( composée des entreprises chinoises et de la Gecamines) en échange de la construction des infrastructures de base pour la RDC.
Dieumerci Diaka