La publication, la semaine dernière, par l’Inspection générale des Finances (IGF) du rapport sur l’exécution de la Convention entre les entreprises chinoises et le gouvernement congolais continue à faire débat.
Dans ce rapport, l’IGF a relevé le fait que sur les 12 milliards de dollars déjà générés dans ce deal, seulement 822 millions ont profité à la République démocratique du Congo en ce qui concerne le volet infrastructures.
Il y a une année, l’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, était parvenu à la même conclusion et aux mêmes chiffres.
Dans un entretien au média South-China Morning Post en mars 2022, il indiquait déjà que sur les trois milliards prévus pour les infrastructures, « seuls 800 millions de dollars ont été déboursés, mais toujours aucune infrastructure en vue ».
Pour Adolphe Muzito, cela constitue une « injustice » contre le peuple congolais.
Il plaidait ainsi pour la révision de cet accord pour qu’il « garantisse les droits des investisseurs et du peuple congolais ».
Ces contrats dits « gagnant-gagnant » ont été signés quelques mois avant la nomination d’Adolphe Muzito à la tête du gouvernement en 2008. Sa mise en œuvre a commencé en 2012, alors que ce dernier avait déjà quitté la Primature.
Socrate Nsimba