Malgré l’accord signé le 9 décembre dernier entre le ministère de l’Économie nationale et les principaux importateurs pour réduire les prix des produits de première nécessité de 5 à 11 %, la réalité des marchés kinois semble tout autre.
Cette mesure, promise par le ministre Daniel Mukoko Samba et soutenue par la Primature, visait à alléger le fardeau des consommateurs sur des denrées essentielles comme le riz, le poisson, la viande, le sucre et le lait. Cependant, une semaine après son entrée en vigueur, la baisse des prix reste inexistante, voire inversée, selon des nombreux témoignages recueillis.
« Les prix continuent de grimper. Le mois dernier, j’ai acheté un sac de semoule à 58.000 francs congolais, aujourd’hui il est à 68.000 francs congolais. Où est la baisse dont parle le gouvernement ? », s’interroge Lucien, un jeune consommateur Kinois. Son constat reflète un sentiment généralisé d’incrédulité parmi les citoyens.
Certains consommateurs moins informés, ignorent même l’existence de cette mesure.
Les commerçants, quant à eux, justifient l’augmentation des prix par des facteurs indépendants de leur volonté pour maximiser leurs profits, un constat s’impose auprès de tous: les prix continuent d’augmenter malgré les mesures prises par le gouvernement.
Les données corroborent ces affirmations: un sac de riz de 25 kg est passé de 73000 à 76000 francs congolais, un carton de cuisses de poulet de 58000 à 64000 francs congolais, un carton de poulet de 65 000 à 72000 francs congolais.
Japhet Mukoko