
Le développement de la chaîne de valeur dans le secteur des batteries électriques et de l’énergie propre, projet commun entre la RDC et la Zambie, nécessite un financement de 30 milliards de dollars.
C’est la conclusion de la la première étude de faisabilité sur ce projet transfrontalier financée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).
Les résultats préliminaires de cette première étude ont été dévoilés jeudi à New-York lors du Business Forum Africa, en marge de la 78e Assemblée générale des Nations-Unies.
Sous l’œil attentif des États-Unis, la RDC et la Zambie avaient signé le 29 avril 2022 un accord de coopération pour faciliter le développement de la chaîne de valeur dans le secteur des batteries électriques et de l’énergie propre.
Les deux pays sont riches en matières premières nécessaires pour la fabrication des batteries électriques dont le lithium, le cobalt ou le cuivre. C’est d’ailleurs sur une zone franche de 2 000 hectares, dans le Haut-Katanga, que doit être érigée cette grande industrie.
Les deux pays attendent des bénéfices énormes de cette activité dans un contexte mondial de transition énergétique. D’ici 2035 à 2040, ils espèrent capter près de 7 000 milliards de dollars.
Les résultats complets de cette étude seront partagés lors de la deuxième édition du Business forum Africa.
C’est en mars dernier que la RDC et la Zambie avaient signé à Kinshasa un accord pour des études de faisabilité.
Socrate Nsimba
