Isiro, chef-lieu de la province de Haut-Uélé, a connu ce mardi sa deuxième journée d’affilée sans activités commerciales.
Magasins, alimentations, boutiques… sont restés fermés pour protester contre une redevance sur les échoppes, instaurée par la mairie d’Isiro. Seuls les petits commerces ont tourné, selon les échos des médias locaux.
Les syndicats de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et la Fédération nationale des artisans de petites et moyennes entreprises du Congo (FENAPEC) ont appelé à un mouvement de grève pour s’opposer à cette redevance et pour fustiger le désaccord entre ces structures et les autorités urbaines au sujet de cette question.
Lundi, le duo FEC – FENAPEC a rencontré le bureau de l’Assemblée provinciale du Haut-Uele pour discuter de cette redevance qui fâche les opérateurs économiques.
Les animateurs de la première institution provinciale ont promis de s’impliquer afin de faire régner la paix sociale et économique à Isiro.
Le mouvement de grève lancé par les opérateurs économiques est notamment soutenu par la section urbaine de la société civile du peuple congolais.
Son responsable, Clovis Mihidiya, a appelé à l’extension de la grève dans les marchés afin de faire fléchir le maire de la ville et le pousser à rapporter sa décision instituant la redevance à problème.
Lundi dans un communiqué, le maire d’Isiro, imperturbable, a rappelé aux opérateurs économiques que payer les impôts, taxes, droits et redevances relève d’un devoir civique qui incombe à tout le monde.
Giscard Havril Mane