Le Centre de Recherches en Finances et Développement Local (CREFDL) a mené une mini-enquête, du 1er au 14 janvier, dans la commune de la Nsele sur le coût de l’électrique.
Dans cette étude présentée mercredi 15 mars devant les habitants de cette municipalité, cette organisation de la société civile a constaté que la SNEL facture l’éclairage public qui n’existe pas. Ce qui, pour le CREFDL, apparait comme une « escroquerie des ménages ».
N’sele est, avec sa voisine Maluku, les communes de Kinshasa les moins éclairés.
Par ailleurs, CREFDL qui a mené son étude dans le quartier Bahumbu auprès de mille habitants, constate que le raccordement à l’électricité n’a pas de coûts officiels.
« Il varie entre 100 à 200 USD dans une zone où la majorité de la population vit en dessous de 2,5 dollars par jour. »
Des compteurs prépayés, eux, sont vendus aux ménages entre 100 et 300 dollars par la SNEL. Et pourtant, ils étaient gratuits dans le cadre du projet PMURR-3 de la Banque mondiale exécuté par la société belge ABC Contracting.2. Ce projet visait à renforcer la puissance des sous-stations Campus, Kinkole et N’sele par un transformateur 30/20 kV – 15 MVA chacune et Electrification
des poches noires de la Zone Est de Kinshasa.
CREFDL constate également que la persistance du déficit énergétique dans les manages lié notamment au « coût élevé d’accès et au boom immobilier et expansion démographiques».
Le CREFDL a mené cette étude dans le cadre de sa campagne pour un accès équitable à l’électricité de qualité.
Socrate Nsimba
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