Au marché de l’UPN, dans la commune de Ngaliema, l’insalubrité règne en maître. Ça et là, la boue est remarquable au point de bloquer la route, même aux clients qui viennent s’approvisionner.
Par manque de tables, certains vendeurs de ce marché exposent les marchandises à même le sol.
Ces vendeurs déclarent avoir payé plus d’une fois des frais exigés par des agents de l’État, pour l’occupation des tables mais sans suite. « Tout ce qui les intéresse, ce sont les impôts nullement utilisés pour l’assainissement de ce marché que l’on peut voir dans des conditions qui ne reflètent pas l’image de «Kin bopeto», engagé, depuis un certain temps, par le gouverneur Gentiny Ngobila » poursuivent ces vendeurs.
«Nous payons des impôts, mais nous ne remarquons aucun changement dans notre marché», renchérit un vendeur de chikwangues, pris à chaud.
Un autre vendeur explique qu’ils sont devenus des boucs émissaires des policiers. «Après le passage des agents de la commune, ce sont les policiers qui viennent nous imposer des frais dont nous ne connaissons pas l’origine. Si vous ne payez pas, vous serez soit chassé, soit vous verrez vos produits être confisqués», ajoute-t-il.
Tout compte fait, les vendeurs ont demandé au gouvernement provincial de trouver des solutions adéquates pour leur permettre de mettre fin à cette pratique.
En outre, les vendeurs demandent à l’hôtel de ville de moderniser leur marché, afin de permettre à la ville province de Kinshasa de s’inscrire dans la vision du chef de l’État, qui vise le bien-être de la population congolaise.
Guillaume Mavudila