Le président de l’Association des pétroliers du Congo souhaite l’augmentation du prix du litre à la pompe.
A Top Congo, Emery Mbatshi soutient que la population doit se préparer à accepter cette augmentation pour que les produits soient disponibles dans les sites de distribution.
« Nous pouvons aller par tranche pour arrêter un peu l’hémorragie des pertes de manque à gagner. Il y a nécessité d’augmenter le prix du litre à la pompe, parce que cela va stabiliser un peu le système», a-t-il suggéré.
Il révèle que depuis janvier jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement n’a pas encore payé les manques à gagner aux pétroliers.
« Quand ça prend trop de temps, ça complique le système d’approvisionnement», a-t-il indiqué.
Toujours à Top Congo, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a indiqué que le gouvernement a déjà payé près de 340 millions USD en 2022 pour la subvention des pétroliers. Mais ce paiement concerne des arriérés de l’année dernière.
La pénurie d’essence est observée à Kinshasa depuis plus d’une semaine.
Lors de la dernière réunion du gouvernement, le président de la République s’était aussi montré favorable à une restructuration des prix du carburant.
Le gouvernement paie plus de 1700 francs congolais dans chaque litre de carburant, en plus des exonérations sur des taxes.
Avec la vérité des prix, un litre d’essence se négocierait à près de 5. 000 francs congolais. Ce qui aura une conséquence directe sur le coût du transport et de la vie.
Yvette Ditshima