Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a officiellement ouvert, ce lundi à Kinshasa, les états généraux des entreprises du portefeuille de l’État, une initiative visant à redéfinir le rôle stratégique des entreprises publiques dans la transformation économique et sociale de la République démocratique du Congo.
Placé sous le thème « Faire des entreprises du portefeuille de l’État un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la RDC », cet événement se veut un point de départ pour renforcer l’efficacité et la gouvernance de ces institutions.
Lors de son discours inaugural, le chef de l’État a souligné l’importance capitale de ces assises, les qualifiant d’opportunité historique pour réorienter le rôle des entreprises publiques dans le développement social et économique.
Félix Tshisekedi a articulé une vision claire : faire des entreprises du portefeuille de l’État des véritables piliers de la croissance économique, capables de générer des revenus, de créer des emplois, et de contribuer directement à l’amélioration du bien-être des Congolais.
« Ces entreprises doivent devenir des véritables moteurs de développement, capables, non seulement de générer des revenus, mais aussi de créer de l’emploi et de contribuer directement à l’amélioration du bien-être des Congolais », a-t-il insisté.
Fustigeant le caractère répétitif et souvent stérile des forums précédents, le président a exhorté les participants à s’engager avec pragmatisme et détermination pour faire de ces états généraux un point de départ pour un changement profond et durable.
« Nous avons devant nous une opportunité unique de transformer nos entreprises en véritables piliers d’une RDC prospère, juste et inclusive. Cela exige un engagement ferme, des actions concrètes et une volonté inébranlable de faire de notre Nation un modèle de prospérité en Afrique », a souligné le président de la République.
Le chef de l’État n’a pas éludé les défis majeurs auxquels sont confrontées les entreprises publiques. Il a dénoncé les dysfonctionnements au sein des conseils d’administration, la faible productivité de certaines structures et la persistance de la corruption.
« Les climats de méfiance, les mésententes et l’improductivité de certaines entreprises publiques, ainsi que la persistance de la corruption, constituent des obstacles majeurs à leur développement. Ces problèmes doivent être traités de manière urgente et rigoureuse », a déclaré Félix Tshisekedi.
Les états généraux des entreprises du portefeuille marquent une volonté affirmée de réforme et de responsabilisation des acteurs publics. Ils visent à définir des stratégies concrètes pour relancer les performances économiques des entreprises publiques tout en améliorant la gouvernance et la transparence.
Yvette Ditshima