Le cobalt extrait en RDC est ajouté par le Département du Travail des États-Unis d’Amérique sur sa liste des minerais exploités grâce au travail des enfants et le travail forcé, principalement dans les mines tenues par des chinois.
Une note d’information intitulée « Cobalt Institute » publiée mardi 24 septembre, a été adressée au gouvernement de la RDC.
Le cobalt congolais est l’un des 29 nouveaux produits ajoutés à la liste, qui comprend également le minerai de cuivre de la RDC et de la Zambie.
Pour les États-Unis, ce minerai stratégique à la transition énergétique présente un risque élevé car provenant des mines artisanales où les travailleurs exercent des travaux forcés. Ce qui constitue une violation des droits de droits de l’homme.
L’administration américaine appelle par ailleurs les parties prenantes de la chaîne de valeur du cobalt à veiller a ce qu’ils exercent une diligence raisonnable, rigoureuse en matière des droits de l’homme afin de s’assurer qu’elles identifient, préviennent, atténuent et remédient au travail des enfants et au travail forcé dans leurs chaînes d’approvisionnement.
Cobalt, minerais stratégique indispensable pour nous sortir de la dépendance aux énergies fossiles et lutter contre le changement climatique qui s’aggrave est extrait en grande quantité dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba en RDC.
Selon Cobalt Institute, le pays qui contrôle le marché détient 70% de réserves mondiales du Cobalt mais seulement 1% de la production est est raffiné localement. La Chine qui ne figure pas parmi les producteurs mondiaux du minerai contrôle 76% du cobalt raffiné.
Un rapport de l’ONG Amnesty International atteste que, ces derniers temps, des projets d’extraction du cobalt s’agrandissent à un rythme effréné où des habitants de certains villages sont expulsés de force de leurs maisons et de leurs terres agricoles dans le Lualaba. Il y a même des quartiers entiers qui ont été rayés de la carte.
Dieumerci Diaka