Ephraim Akwakwa, ministre de l’Emploi et du Travail, a annoncé une série de mesures visant à améliorer les conditions des travailleurs congolais.
Il a notamment décidé de suspendre les sociétés de placement, communément appelées sous-traitance, sur l’ensemble du territoire national, estimant qu’elles ne respectent pas la législation en vigueur.
« Le président de la République souhaite que les Congolais aient accès à des emplois bien rémunérés. En tant que ministre, j’ai donc pris la décision de suspendre les sociétés de sous-traitance qui violent les lois du pays », a déclaré Akwakwa lors de l’Assemblée générale des travailleurs congolais du secteur du commerce, en grève pour dénoncer des conditions de travail précaires, comme l’absence de contrats de travail, des horaires irréguliers, et le non-paiement des heures supplémentaires.
Le ministre a rappelé que la législation congolaise exige que chaque travailleur signe un contrat. Par ailleurs, pour lutter contre la dévaluation de la monnaie et l’inflation, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) sera revalorisé de manière significative, passant de 7 750 Francs Congolais à 14 000 Francs Congolais, soit une augmentation d’environ 90 %.
Nouveaux horaires de travail et sanctions pour les employeurs récalcitrants
Concernant les horaires de travail, Akwakwa a précisé que ceux-ci sont légalement fixés de 8h à 16h, avec une pause entre 12h et 12h30. Tout employeur qui dérogera à ces règles sera passible de sanctions légales. Ces mesures visent à répondre aux revendications des travailleurs et à établir des normes de travail plus justes pour les employés congolais.
Yvette Ditshima