L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) a, dans son communiqué de presse ce samedi, « salué favorablement » le message à la nation du président Félix Tshisekedi, donné jeudi dans la soirée à travers la télévision nationale.
L’ASBL dirigée par Georges Kapiamba a surtout apprécié l’appel au « rassemblement », à la « mobilisation », à la « vigilance » et à « l’unité nationale » lancé par le chef de l’État en ce temps où le pays fait face à « l’agression injuste imposée à la RDC par le Rwanda sous couvert du M23 ».
« Malgré les multiples obstacles sécuritaires, politiques, économiques et sociaux qui se dressent devant la nation, et jusqu’au-dedans d’elle-même, l’unité de tous les segments de la société congolaise demeure l’issue sans laquelle notre chère patrie menacée risquerait de sombrer dans une déliquescence territoriale et humanitaire sans commune mesure », a alerté Kapiamba.
En plus de son appel à l’unité nationale, l’ACAJ, dans son communiqué, a déploré « l’hypocrisie de la communauté internationale » en se référant notamment au « background présenté » dans le discours de Félix Tshisekedi jeudi dernier.
« Le silence et l’inaction de la Communauté internationale face à l’agression rwandaise frisent une complicité tendant à remettre en question le principe sacro-saint d’intangibilité des frontières héritées de la colonisation en vue de faire main-basse sur les ressources naturelles stratégiques de la RDC », a dénoncé Georges Kapiamba, non sans mettre chaque institution du pays devant ses responsabilités pour déjouer ce plan machiavélique.
Par ailleurs, l’ACAJ a exigé :
– l’amélioration urgente des conditions socio-professionnelles des militaires et de leurs familles ;
– la lutte effective contre la corruption et les détournements de deniers publics qui privent l’État des ressources financières pouvant être affectées à l’effort de guerre ;
– le contrôle systématique, par la Cour des comptes ou l’IGF, de l’utilisation des moyens financiers et matériels mis à la disposition des forces de défense et sécurité.
Laurent Omba