Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci) ont publié mercredi les résultats de leur nouveau sondage réalisé entre avril et juin 2022.
Cette étude classe les institutions très corrompues de la République selon les Congolais interrogés.
Parmi les trois premières institutions, la Police nationale congolaise (PNC) vient en tête avec 48%. Elle est suivie des cours et tribunaux (45,7 %) et du Parlement (45,6 %).
Ce rapport indique en outre que plus de 67 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement n’a pas été efficace dans le domaine de lutte contre la corruption.
Alors que le chef de l’État Félix Tshisekedi a inscrit son mandat sous le signe de l’instauration de l’État de droit, cette étude fait observer que « les institutions chargées de rédiger les lois au niveau national et provincial et celles chargées de faire respecter la loi sont perçues comme étant parmi les cinq institutions les plus corrompues ».
Dans les sondages de septembre 2021 et décembre 2021 de GEC et ses partenaires, le Parlement, le gouvernement central, les cours et tribunaux et la police étaient déjà parmi les institutions les plus corrompues du pays.
Socrate Nsimba