L’altercation entre Chancel Mbemba et le sélectionneur marocain, Walid Regragui, au terme de la rencontre de la CAN entre la RDC et le Maroc, a refait surface dans la presse après une sortie médiatique de Yassine Bounou.
Ce dernier, gardien des Lions d’Atlas du Maroc, n’a pas mis des gants pour s’en prendre à Chancel Mbemba, capitaine des Léopards de la RDC, contre qui il a proféré des accusations d’insulte et d’incitation à blesser un joueur marocain.
« En-Nesyri me disait que pendant tout le match, il (Mbemba) ne faisait que m’insulter alors que je ne lui ai pas parlé. Après, il disait à ses coéquipiers d’aller vers Azzedine Ounahi pour le blesser », a exactement déclaré Bounou, chargeant ainsi Mbemba.
Le défenseur de l’OM, qui a refusé de s’étaler devant les médias au sujet de son altercation avec Regragui, a été victime des insultes racistes de la part du technicien marocain qui l’a notamment traité de « con », selon des médias.
« Tu laisses l’ambiguïté, les gens parlent. Déjà, ce n’était pas bien. C’est mieux de ne pas parler et de rien dire ou de sortir et dire exactement ce qui s’est passé. Tout ce qui a été relayé, c’est du n’importe quoi. On cherche le moindre truc pour créer quelque chose. Il peut y avoir du racisme partout, sauf en Afrique », a avancé l’ancien portier de Séville pour ainsi recadrer Mbemba et les médias qui ont évoqué des insultes racistes proférées par Regragui.
Le sélectionneur marocain avait été suspendu pour 4 matches à la suite de ces incidents qui ont été « très chauds », selon Bounou.
Dans les réseaux sociaux, Chancel Mbemba a été la cible des insultes racistes de la part des supporters marocains qui n’ont pas digéré son « manque de respect » envers Regragui. Pourtant, le capitaine des Léopards, réputé élégant, s’est réservé de commenter l’affaire dans la presse, prenant soin de lâcher une phrase restée dans les annales de la CAN 2023 : « La justice de Dieu y en a ».
Jevic Ebondo ( stagiaire )