La délégation du TP Mazembe séjourne depuis jeudi soir à Dar-es-Salam, en Tanzanie, en prévision de la rencontre de ce dimanche contre Young Africans, comptant pour la 2e journée de la phase des groupes de la Coupe de la Confédération.
Sauf que son voyage a été émaillé d’un incident qui aurait pû perturber le programme du club congolais, tombeur des Maliens de Real de Bamako le dimanche dernier sur la note de 3-1.
L’incident a concerné l’autorisation « tardive » de survol et d’atterrissage sollicitée en faveur de l’avion affrété par Mazembe pour le déplacement de sa délégation.
Cette autorisation, selon un communiqué du club lushois publié tard dans la soirée de jeudi et signé par le manager général, est tombée alors que « la délégation était déjà à Dar-es-Salam après avoir pris quelques places à bord d’un avion régulier d’Air Tanzania ».
« Avec espoir que cela ne nous arrivera plus, nous prions ceux qui en ont la responsabilité de bien nous fournir toute la documentation nécessaire à temps pour nos prochains déplacements dont les dates et lieux sont déjà bien connus », a martelé Frédéric Kitenge, manager général du TP Mazembe, non sans remercier les « autorités pour leur implication » afin de décanter la situation.
Dans un autre communiqué, publié quelques heures plus tôt, Frédéric Kitenge a qualifié la non-autorisation de survol de l’avion affrété par son club de « sabotage délibérément orchestré par l’Agence nationale des renseignements (ANR) ».
Il a expliqué que « la demande d’autorisation avait été introduite auprès des services de l’Aviation civile le 13 février dernier dans les délais requis ».
Du côté d’Ensemble pour la République, l’on a dénoncé un « martyre que l’on fait souffrir à Moïse Katumbi ».
Ce dernier, ancien partenaire du président Félix Tshisekedi, qui a claqué la porte de la majorité présidentielle fin novembre et s’est déclaré candidat à la course pour la magistrature suprême, utiliserait le TP Mazembe comme un instrument politique.
Katumbi et Tshisekedi, qui vont s’affronter à la présidentielle de décembre 2023, se livrent déjà une bataille par personnes interposées notamment sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Laurent Omba