C’est depuis le jeudi 11 novembre 2021 que le coach de l’Association Sportive Vita Club, Dominique Yves Cionci, a démissionné de son poste d’entraîneur. Une démission qui a suscité plus d’une réaction au sein du monde sportif congolais.
À en croire la Présidente de cette formation sportive, ce départ précipité est dû au fait que le technicien français n’a pas pu répondre aux attentes du club. Parmi elles, la qualification en quart de finale de la Coupe de la Conférence de la CAF telle que mentionnée dans le contrat.
Tournant visiblement la page à cette histoire, Bestine Kazadi reste focus vers la recherche « des voies et moyens de gagner la LINAFOOT et rentrer à la ligue des champions d’Afrique ».
C’est cette note-là qui justifie d’ailleurs sa décision devant les milliers des supporters de la famille « vert et blanc » de Kinshasa.
En outre, la démission du coach Dominique Yves a suscité diverses interrogations et interprétations, et surtout lorsque l’on constate la configuration actuelle du « Dauphin noir » de la capitale.
En effet, le noyau du club a été dispersé de manière non organisée, au point que l’AS Vita ne ressemblait quasiment plus à elle-même. Ce qui a occasionné le doute dans le chef de certains analystes sportifs au moment où les moscovites envisageaient aller loin à la CAF C2. Car, une équipe qui se veut grande doit, a priori, estiment-ils, conserver jalousement ses meilleurs athlètes pour faire face aux différents adversaires engagés dans la même compétition.
Pour certains analystes, les départs en cascade de la génération Djuma Shabani avaient handicapé le système de jeu du concurrent de Tout Puissant Mazembe.
Un V.Club pas très au top jusqu’au point de sortir par la petite porte devant le Club Sud-africain de Maruno Gallants.
Deux petites questions sont au rendez-vous : Bestine Kazadi va-t-elle compter sur Raoul Shungu pour terminer le championnat national ? Où va-t-elle engager un successeur de Dominique Yves Cionci pour espérer cette coupe pour la deuxième fois successive ?
Ce sont là les questions auxquelles les réponses sont attendues dans les heures qui suivent.
Certes, Dominique Yves Cionci n’a pas accompli sa mission. Les « Bana mbongo » ont intérêt à reconnaître d’autre part une certaine difficulté par rapport à la composition trouvée par le coach démissionnaire.
Guillaume Mavudila