Les Léopards de la RDC affrontent, ce dimanche au stade des Martyrs de Benghazi, les Crocodiles du Nil du Soudan en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Les Congolais se rendront à Benghazi ragaillardis par la belle victoire remportée mercredi face aux Mourabitounes de la Mauritanie, battus 2-0 à Kinshasa.
Outre cette victoire, qui permet aux hommes de Desabre de prendre provisoirement la tête du groupe B en attendant les deux autres matchs de la pool, les Léopards ont reçu les encouragements du président de la République Félix Tshisekedi.
« Mettez-moi un ou deux buts encore, je serai l’homme le plus heureux de la planète », a lancé, depuis les vestiaires du stade des Martyrs de Kinshasa, le chef de l’État aux joueurs au terme de la rencontre face à la Mauritanie.
Félix Tshisekedi, qui a fait cette déclaration après des chaleureuses accolades avec les différents membres de la sélection nationale, s’est particulièrement montré admiratif envers Yoane Wissa, auteur du premier but, et Theo Bongonda, surnommé Messi, qui a débloqué la rencontre grâce à son but et à sa passe décisive.
Wissa porte le dossard 20 chez les Léopards. Ce numéro est celui attribué par la CENI au candidat Félix Tshisekedi qui brigue un deuxième mandat à la tête de la RDC. Le même numéro 20 avait été attribué à Félix Tshisekedi lors de la présidentielle de 2018, remportée par l’actuel chef de l’État. D’où tout le sens de l’admiration de Fatshi envers le sociétaire de Brentford qui va bénéficier, ensemble avec Bongonda, d’une enveloppe un peu plus colossale que le reste de la sélection, selon les dires du président de la République.
Ce dernier s’est excusé pour cette sorte de discrimination, non sans reconnaître qu’il est « très fier » du Onze national.
« Restons concentrés, ce n’est que le début, un très bon début, mais la compétition est encore longue », a dit Tshisekedi, question d’inviter les Léopards à ne pas dormir sur leurs lauriers.
Pour des raisons de sécurité, le Soudan va accueillir la RDC à Benghazi en Libye.
Laurent Omba