Avec l’appui financier de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO), l’ONG « Cri du Peuple Opprimé » (CPO) a partiellement rehabilité la maison pénitentiaire de Tshikapa au Kasaï dont le bâtiment se trouvait dans un état de délabrement très avancé.
Parmi les activités entreprises, l’on note la « réhabilitation du Centre de santé de la prison, la dotation de deux conteneurs pour la lutte contre le coronavirus, la réhabilitation de la cellule des femmes, la construction du mur situé derrière de la prison, la construction de deux miradors, le remplacement de 22 portes et fenêtres qui étaient en bois aujourd’hui en métal », explique le Directeur de la prison, Sanka Sanakama.
Le représentant provincial de l’ONG CPO, Pascal Lebel Mutombo, a loué l’appui du Gouvernement provincial et de la MONUSCO dans la concrétisation dudit projet dans la province du Kasaï.
« L’actuel bâtiment qui fait office de la prison centrale est une ancienne propriété d’une société belge d’exploitation artisanale, devenue hôpital, école, en suite la prison. Elle dispose de 6 cellules. Nous avons réhabilité les portes, fenêtres et les conditions hygiéniques pour offrir à ces derniers les conditions viables en milieu carcéral. Ce, en vue d’éviter les évasions répétitives », a déclaré Pascal Mutombo.
Le Ministre provincial Évariste Vetshi a, pour sa part, salué les efforts du Président de la République, Félix Tshisekedi, pour les réformes judiciaires « visibles » dans ce secteur, et pour son « dévouement dans la recherche du bien-être des congolais ».
La prison centrale de Tshikapa contient quatre cents vingt-huit (428) détenus dont deux cents quatre-vingts-huit (288) prévenus civils parmi lesquels douze (12) femmes, trente-et-un (31) militaires dont une (1) femme et cinquante-neuf (59) condamnés civils.
Morris K
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