Le Front Commun pour le le Congo (FCC) est à l’Aube d’un changement substantiel, car l’histoire lui impose de prendre en compte les enjeux du moment pour puiser la force à imprimer à la marche conquérante de la démocratie dont il a été le porte étendard depuis plus de deux décennies au travers de trois cycles électoraux.
Aujourd’hui à cause des malentendus, de la faiblesse humaine et des circonstances particulières, l’espace politique est envahi par une transhumance politique sans pareil comme si c’était la fin du monde si quelques postures avaient changé au sein de l’agora.
Le FCC est une force politique, la première qui a su au regard de son combat s’inscrire véritablement dans une démocratie et qui a donné au peuple des possibilités de jouir de son droit de choisir ses dirigeants.
Nous sommes les héritiers des pères fondateurs, ceux qui se sont battus pour l’indépendance nationale et qui ont planté la graine du nationalisme congolais.
Nous sommes les continuateurs de ces géants qui ont montré le chemin du progrès et de la dignité nationale. Ils ont affronté les aléas de l’impérialisme et de la dictature pour nous transmettre la force du combat pour le progrès.
Nous sommes issus de cette lignée de Patrice Emery Lumumba, de Mzee Laurent Désiré Kabila, de Yerodia Abdoulaye Ndombasi, de Maurice Mpolo, de Antoine Gizenga, les pères de la gauche congolaise qui sont restés intransigeants face à toute compromission.
Nous sommes les compagnons de Joseph Kabila, le désormais leader historique du mouvement démocratique, celui qui par amour pour son peuple et par respect de sa parole a donné une chance à la démocratie.
Aujourd’hui à cause de cette insécurité politique qui a élu domicile dans l’esprit de certains d’entre nous, on veut bafouer la force et l’ancrage de cette famille politique et la présenter comme la source de toutes les difficultés de la population.
Le FCC est un grand arbre qui a ses racines dans le sol patriotique du Congo et alimenté par le sacrifice des martyrs.
Il est un arbre dont la sève est riche de la Force des sources mystiques du grand Congo.
Il est l’arbre sous lequel se sont abritées toutes les stratégies de libération de ce grand Congo qui fut pris en otage par les capitalistes impérialistes avec le concours de leur suppôt national.
Le FCC ne peut et ne doit pas se complexer car son combat de tout temps fut noble et sa lutte au service de la nation.
Comme tout mouvement qui est arrivé au pouvoir, le FCC a eu son lot d’opportunistes comme de hyènes qui sont attirés par l’odeur du sang. Ils quittent le navire car ils suivent en cela leur nature.
C’est à la jeunesse que j’adresse mon message pour qu’elle fasse une lecture approfondie de cette situation et qu’elle se positionne dans le combat de la dignité et la défense des valeurs.
Elle est aujourd’hui la force montante du FCC, elle est à côté du leader un appui sur son combat et sa lutte.
Elle apprend chaque jour et elle voit les relents de la survivance d’une culture de la prédation qui a résisté aux poussées de la révolution et qui s’est installée dans une catégorie d’hommes politiques pour leur donner à chaque fois des raisons d’une dégénérescence idéologique.
Nous disons non à cette culture et nous saluons ce vent saisonnier s’il peut nous éloigner de cette race des politiciens sans idéal qui gangrènent les vrais partis politiques et qui assassinent les victoires démocratiques.
La jeunesse du FCC sait qu’elle va reconquérir ses espaces de pouvoir politique et que l’avenir lui donnera raison car elle sait que depuis 2001, le pays grâce à un jeune, a pris une direction ascendante et que les résultats obtenus furent historiques.
Aux jeunes du FCC de ne pas désespérer du pays et de se former davantage aux méandres de l’âme humaine et aux arcanes de la politique congolaise pour ne plus laisser passer les imposteurs et les calculateurs professionnels.
Aux partenaires d’hier, nous informons que nous serons vigilants à leurs actions et nous nous mettrons débout chaque fois que les intérêts de la nation seront touchés d’une manière ou d’une autre.
Nous avons devant l’histoire, la responsabilité de préserver les grands acquis de notre démocratie.
Nous nous sentons la mission de défendre l’indépendence nationale et la souveraineté de notre État.
Notre pays mérite la meilleure version de chacun de nous et cette partie qu’entend la patrie est inscrite dans notre élévation au-dessus des contingences personnelles pour que nous puissions nous projeter dans ce Congo de demain.
Le FCC sortira vainqueur de cette situation car les feuilles parties l’arbre verdira et produira d’autres feuilles et d’autres fruits plus succulents.
Il n’y a pas de fatalité au combat de la vie et il n’y a pas de limite à la détermination de faire le bien.
Serge Kadima