L’élection présidentielle et législatives doit se tenir en 2023, selon la Constitution.
L’un des moments clés après le scrutin se trouve être les contentieux électoraux gérés par la Cour constitutionnelle, qui proclame les résultats définitifs des élections.
Interrogé à ce sujet par Top Congo, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, rassure que le droit sera dit en toute « impartialité » en cas de contestation des résultats des élections en 2023.
L’homme se dit « vacciné » contre toute forme de pressions.
« Le simple fait d’être magistrat m’a habitué d’être à l’aise devant les tensions, souligne-t-il. Seulement, quand on tranche et qu’il y a deux parties, il vaut mieux que celle qui a perdu soit de bonne foi ».
Alors qu’on l’accuse d’être proche du président Félix Tshisekedi, Dieudonné Kamuleta s’en défend.
« Est-ce le fait d’appartenir à un même village que le chef de l’État qui m’a amené à la magistrature ? Est-ce un péché d’être de la même province ? Le chef de l’État, je le connais en tant qu’institution. Je ne l’ai pas connu en tant que personne physique. Vous ne trouverez nulle part des accointances avec n’importe quel parti politique », assure le président de la Cour constitutionnelle.
Et d’ajouter :
« Par contre, quand j’ai été proposé en 2020 par le Conseil supérieur de la magistrature, des gens se sont levés pour s’y opposer. Ma faiblesse alors était de ne pas être connu par l’entourage du Chef de l’État et même du Chef de l’État lui-même », a-t-il souligné.
Dieudonné Kamuleta invite la population de le jugé par ses réalisations et non juste en raison de son appartenance provinciale et ethnique.
Pour lui, « le problème qui tue notre pays et même l’Afrique, ce sont les préjugés ».
DM