Close Menu
Infos.CDInfos.CD
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse
Facebook X (Twitter) Instagram
Trending
  • Beni : les veuves de militaires réclament quatre mois d’arriérés de salaires
  • Kinshasa : la mort violente d’un combattant révèle les tensions internes à l’UDPS
  • Kinshasa : Tshisekedi ordonne une riposte ferme contre le banditisme urbain
  • RDC : quatre Léopards absents face à Madagascar
  • RDC : vers des poursuites contre Constant Mutamba ?
  • Nord-Kivu : deux humanitaires d’une ONG suisse enlevés à Rutshuru
  • Playoffs : Les Aigles du Congo surpris par l’AS Simba à Lubumbashi
  • Suspension des activités médiatiques de Joseph Kabila : l’UNPC dénonce une « censure déguisée » du CSAC
Facebook X (Twitter) Instagram
Infos.CDInfos.CD
Subscribe
samedi, juin 7
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse
Infos.CDInfos.CD
Accueil » Démolition au cimetière de Kinsuka : et après ?
Dossier

Démolition au cimetière de Kinsuka : et après ?

La RédactionBy La Rédactionoctobre 25, 2022Aucun commentaire4 Mins Read
Facebook Twitter WhatsApp Email Telegram
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Mercredi, ça a été un rendez-vous manqué. Mais, pas ce samedi. Des engins de l’Hôtel de ville, sous escorte des éléments de la Police nationale congolaise (PNC), ont investi le cimetière de Kinsuka, dans la commune de Mont-Ngafula, pour procéder à l’opération de démolition des constructions anarchiques.

Triste journée ce samedi au cimetière de Kinsuka, où cohabitent des morts et des vivants. Ces derniers ont assisté impuissants à l’opération de démolition de leurs habitations qui superposent celles des défunts.

Des familles se sont retrouvées à la belle étoile avec leurs effets, ne sachant quelle direction prendre.

« Voyons jusqu’où ils vont s’arrêter. S’ils vont nous atteindre, nous irons ailleurs même chez l’oncle à DGC sinon dans des églises », a entendu un reporter d’INFOS.CD de la conversation entre une dame, serrant dans ses bras un bébé, et probablement ses deux grandes filles.

Des terres de cette nécropole, pas que des maisons de fortune sont sorties. Mais aussi des bâtiments de deux voire trois niveaux. Ils n’ont pas été épargnés.

Pendant que des tracteurs, conduits par des militaires et policiers roulaient sur différentes constructions, des familles modestes ont résolu de mettre à l’abri leurs biens et de démonter leurs maisons pour tenter de récupérer certains matériaux comme des tôles et des chevrons.

Dans une telle atmosphère, difficile d’arracher la moindre réaction des victimes, concentrées soit à trouver une destination finale ou un transit soit encore à réduire le niveau de perte.

Confondu dans la foule au cours d’un échange improvisé, nous avons pu recueillir l’impression d’une victime qui indique qu’une « délégation a été constituée pour aller rencontrer des autorités (sans autre précision, NDLR). Nous avons brandi des documents mais ceux-ci n’ont pas été pris en compte, car jugés illégaux ».

Pourtant, a affirmé cet homme, la soixantaine, qui tentait à peine de dissimuler ses émotions, ces documents leur ont été livrés par les services communaux.

Il a confié avoir déboursé jusqu’à 22 000 dollars pour s’offrir l’espace où il a érigé sa maison désormais détruite. Auprès de qui?

« D’un chef coutumier », a-t-il répondu.

La procédure d’obtention des documents est truffée de mensonges et fondée sur un jeu de pots-de-vin entre l’acheteur, le vendeur et le service public, à en croire des témoignages recueillis sur place.

« Ils s’en vont chercher des documents à la maison communale comme des acheteurs au quartier Mazal (situé en face du cimetière, de l’autre côté de la route qui mène à Mbudi, NDLR). Mais ils sont enregistrés à la Regideso et à la SNEL. Nombreux ont déjà commencé à payer normalement leurs factures de consommation d’eau et d’électricité », nous a dit une occupante de la nécropole de Kinsuka dans sa zone supposée désaffectée et donc épargnée de cette opération de démolition.

L’État pas solidaire

Des victimes ont dénoncé un manque de solidarité de l’État, qui les a expulsés au terme d’un moratoire très court.

« L’avertissement n’a duré qu’une semaine. Le temps a été très court pour nous permettre de trouver des points de chute. Ils auraient dû nous accorder au moins un mois », a dit une autre victime de cette démolition, la deuxième pour elle.

« La première fois, c’était en 2014 à l’époque de Kimbuta (ancien gouverneur de Kinshasa) », a-t-il raconté.

 

« Les démolitions d’alors n’ont pas arrêté la spoliation. Quelques temps après, des maisons ont été érigées de manière accélérée. Quand j’ai vu ça, je me suis dit que cet espace est définitivement à la portée de la population. Ainsi, j’ai accepté d’avoir mon terrain avant que ça ne devienne trop cher comme à Mbudi (où le prix d’une parcelle de 20m sur 25 se négocie actuellement autour de 200 000 dollars, NDLR) », a-t-il motivé.

Et de formuler :

« Nous espérons qu’après nous, ils ne vont plus revendre. Ils ne sont pas à leur première démolition dans ce cimetière ».

Démolition, oui. Et après ? Quel sort réservé à ces chefs coutumiers qui s’autorisent de spolier, en complicité avec des agents de l’État, des espaces fichés non-aedificandi ?

Tant que des réponses pertinentes, accompagnées des mesures draconiennes et efficaces, ne seront pas trouvées, pas étonnant de retourner à chaque fois à la case départ.

En attendant, la démolition des constructions anarchiques au cimetière de Kinsuka va se poursuivre toute la semaine prochaine, a informé à INFOSC.D des policiers commis à l’exécution de cette opération.

Laurent Omba

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
La Rédaction
  • Website

LIRE AUSSI

Kinshasa Kabasele [Dossier 8/8] – Nicolas-Patience Basabose, urbaniste : « La démolition des constructions dans les lits des rivières fait partie des solutions à court terme »

mai 20, 2025

Kinshasa « Kabasele » [Dossier 7/8] : quand l’envahissement de la rivière Lukunga menace l’usine de la Regideso

mai 19, 2025

Kinshasa « Kabasele » [Dossier 6/8] : aux quartiers Kimbangu 2 et 3, l’eau coule… sur le pont

mai 17, 2025

Kinshasa « Kabasele » [Dossier 5/8] : Molokaï, une rue coincée entre fleuve et rivières

mai 16, 2025
Add A Comment
Leave A Reply Cancel Reply

Infos.cd, média d’actualité congolaise et africaine et d’analyses

Rédacteur en chef 

Socrate Nsimba

Secrétaire de rédaction

Laurent Omba

Grand Kasaï

Bernard Padikuba

Consultant

Lembisa Tini, PhD

Rédaction centrale

Socrate Nsimba
Laurent Omba
Medy Junior
Hugo Matadi
Djo Kabika
Giscard Havril Mane
Dieumerci Diaka
Yvette Ditshima
Chaly Sunda
Fidèle Kitsa
Bernard Padikuba

 

contacts

+243 82 10 84 331

© 2025 infos.cd
  • Actualité
    • Politique
    • Sécurité
    • Elections
  • Economie
  • Société
  • Sports
  • Afrique
  • Culture
  • Dossier
  • Revue de presse

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}