Le missile sol-air des Forces de défense du Rwanda (RDF) serait à la base du crash de l’hélicoptère des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), indique dans son dernier rapport, les experts des Nations-Unies.
Le 17 juin dernier, l’hélicoptère Mi-24 des FARDc s’était écrasé dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, non loin de la localité de Kabindi, peu après avoir survolé la localité de Tchengerero, où il avait bombardé les positions du M23 qui contrôlait encore ce village.
Un Congolais et deux Géorgiens, tous membres de l’équipage, avaient succombé de ce crash.
Quelques temps après, le Mouvement du 23 mars (M23) avait revendiqué l’attaque, estimant que c’était le fait de ses combattants qui s’étaient servis de leurs armes RPG-7 pour détruire l’engin.
Ce que doutent les experts onusiens. Selon eux, il est possible que l’hélicoptère soit touché par un missile sol-air, un type de système anti-aérien, ou une mitrailleuse lourde, rwandais. Ils appellent à d’autres enquêtes afin de mieux identifier avec précision le type de munition/système qui avait détruit l’hélicoptère.
Ils ont fait encore savoir que les systèmes anti-aériens restent jusqu’ici non documentés côté arsenal militaire du M23/ARC.
Giscard Havril Mane