Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a improvisé jeudi soir une causerie avec un groupe de partisans à Limete, devant le siège du parti.
Au milieu de ces « Parlementaires-debout », le secrétaire général de l’UDPS a recouru à une métaphore qui rappelle le débat sur la Congolité.
« Comme vous voulez qu’on parle de ce sujet, allons-y », indique-t-il en Lingala.
« On connaît chez Félix Tshisekedi ici à la dixième Rue Limete… Si votre père vous lègue une parcelle … accepteriez-vous de la partager avec vos cousins ? », a-t-il lancé à ses interlocuteurs qui ont répondu en chœur par le négatif.
« Ce que vous ne tolérez pas pour une parcelle… Comment voulez-vous le tolérer pour tout un pays, laisser un étranger venir nous diriger ? On ne va plus permettre ces choses », conclut-il.
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Pour Augustin Kabuya, l’appel à des élections inclusives lancé mercredi à la messe papale par le cardinal Fridolin Ambongo relève de l’agitation de ceux qui « se font porte-parole de ceux qui n’ont plus d’avenir politique. »
Augustin Kabuya ferait ainsi allusion à Moïse Katumbi, un autre candidat déclaré à la présidentielle, attaqué depuis par des pro-Tshisekedi pour ses origines.
L’ancien gouverneur du Katanga est né d’un père juif et d’une mère congolaise.
Le mois dernier, le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa avait lancé devant une foule à Budjala que « tout celui qui n’est pas né des parents congolais est notre ennemi. »
Son collègue des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a, fin décembre à Lubumbashi devant ses partisans, qualifié de « chauve-souris » Moïse Katumbi.
Des déclarations qui avaient indigné des organisations de la société civile et même le président de la République qui avait rappelé à l’ordre les deux membres du gouvernement lors du Conseil des ministres.
A un peu plus de dix mois de la présidentielle, des discours politiques incendiaires refont surface dans l’arène politique.
Socrate Nsimba