La Commission d’intégrité et de médiation électorales (CIME), structure de la plateforme Confessions religieuses, a, dans un communiqué signé jeudi par son président Imam Moussa Rachid, tenté de préciser les choses après la récente déclaration de l’église catholique appelant la population à ne pas quitter les bureaux de vote tant que les résultats ne seront pas affichés.
Cet appel, selon la CIME, est de nature à semer « la confusion dans l’opinion des électeurs qui risquent de considérer la victoire d’un candidat dans un bureau de son fief électoral comme la victoire définitive ».
Partant de cette considération, la CIME, au-delà d’« encourager la surveillance citoyenne des élections », a demandé aux candidats et missions d’observation électorale à « s’informer » et à expliquer aux électeurs les « calculs électoraux a faire après le vote et le dépouillement ».
Ce, étant donné que « la RDC applique, au niveau des élections législatives nationales, provinciales et municipales, le système de la représentation proportionnelle du scrutin des listes ouvertes avec application de la règle du plus fort reste et l’application du seuil légal de représentativité ».
A la présidentielle, le système électoral est celui de la majorité simple.
A la CENI, la CIME a demandé de « vulgariser et d’expliquer » le système électoral en vigueur en RDC, question de prévenir des contestations post électorales, souvent à l’origine des actes de violence.
Les élections en RDC sont prévues le 20 décembre prochain. Quatre scrutins seront au menu: la présidentielle, les législatives nationales, les législatives provinciales et les communales.
En prévision de ces élections, les candidats aux différents scrutins sont en campagne électorale pour solliciter les voix des électeurs jusqu’au 18 décembre.
Laurent Omba