Après la publication des résultats des législatives nationales, encore provisoires, la course à la primature est lancée.
Si Jean-Pierre Bemba est quasiment assuré de succéder, à titre intérimaire, au Premier ministre Sama Lukonde, élu député à Kasenga, rien de précis pour la suite.
Quoi que première force de l’Assemblée nationale avec ses 69 élus, l’UDPS, parti au pouvoir, n’est légalement pas qualifiée pour s’adjuger la Primature. Ce poste revient de droit au parti ou à la coalition majoritaire au parlement.
Va-t-elle alors accepter de céder le poste de chef du gouvernement à une autre formation de l’Union sacrée de la nation, cette plateforme qui a porté la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle et qui lui confère la majorité parlementaire ?
« Cela émane de la stratégie interne de l’Union sacrée », a ainsi réagi Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, au cours d’un entretien avec la RFI.
Alors que dans l’opinion, l’on prête à Vital Kamerhe, dont le parti est deuxième aux législatives, les ambitions de devenir Premier ministre, Kabuya s’est montré très prudent dans sa réponse à une question y relative.
« Il n’est pas exclu à un homme ou à une formation politique d’avoir les ambition », a-t-il dit.
Vital Kamerhe avait loupé d’être le Premier ministre de Félix Tshisekedi après sa première élection à la tête de la RDC en 2018, faute pour leur coalition, CACH, d’avoir remporté la majorité au Parlement.
Dans le contexte actuel, Félix Tshisekedi tient la majorité grâce à l’Union sacrée de la nation qui regorge les grandes formations politique comme UDPS, UNC et alliés, AFDC-A, MLC, etc.
Jevic Ebondo ( stagiaire)