Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, a regretté, mardi au cours d’un briefing presse, les « actes de violence » perpetrés par des « jeunes délinquants » se réclamant membres de la Force du progrès, une structure des jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/ Tshisekedi), parti présidentiel.
Lui-même membre de l’UDPS/ Tshisekedi, le ministre Peter Kazadi a, dans un premier temps, confirmé l’affiliation de la Force du progrès au parti présidentiel, prenant à contre pied Augustin Kabuya, secrétaire général.
« Elle est bien structurée et a des dirigeants qui l’engagent », a-t-il éclairé.
Ces jeunes, selon Kazadi, sont endoctrinés, comme tous les autres militants, à l’idéologie du parti, incarnée par une « lutte sans violence » alors que ce parti n’a « jamais été tenté de prendre des armes ou violenter des paisibles citoyens pour accéder au pouvoir ».
A Kinshasa, ces jeunes se réclamant de la « Force du progrès » terrorisent la ville et extorquent la population, tout en se déclarant « intouchables ». Peter Kazadi est ainsi convaincu que ceux-là ne sont nullement de la Force du progrès et dénoncent une infiltration.
« Tous les jeunes délinquants de la ville qui passent nuit dans les rues se réclament être membres de la Force du progrès. Il en est de même du phénomène Wazalendo où tous les bandits dans le grand Kivu et même dans une partie du Katanga se réclament Wazalendo », a recadré Peter Kazadi.
Dans la foulée, le chef de la territoriale a annoncé la « traque » de tous ces « bandits qui agissent sous (le) label » Force du progrès pour les mettre « hors d’état de nuire ».
Le gouvernement promet ainsi de ne pas rester bras croisés et de pourchasser ces « fauteurs de troubles » jusqu’à leurs derniers retranchements sans pour autant ternir le nom et l’image de la Force du progrès.
Yvette Ditshima