Le gouvernement congolais a annoncé, à travers un communiqué du ministère de la Communication, l’ouverture des enquêtes après des incidents enregistrés dimanche au Palais de la nation, un des bureaux du président de la République, mais aussi à la résidence de Vital Kamerhe, situé à quelques kilomètres.
Tout en condamnant cette « tentative de déstabilisation des institutions », l’Exécutif national a annoncé avoir pris des « mesures pour renforcer à la fois la sécurité des institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa ».
Dimanche, cette double attaque a causé, selon le bilan officiel, la mort de deux policiers, abattus par les assaillants dans la résidence de Vital Kamerhe. Ils ont ensuite été « neutralisés » par les forces de l’ordre. Si le calme est revenu dans la ville au point de voir le concert du musicien Moïse Mbiye se tenir normalement avec près de 100.000 personnes réunies au Stade des martyrs, le gouvernement reste aux aguets, appelant également la population à la vigilance « pour dénoncer tout mouvement suspect des ennemis de la paix ainsi que leurs complices ».
Selon les informations officielles, ce groupe d’assaillants, composé de plusieurs nationalités, étaient conduit par Christian Malanga, un militaire d’origine congolaise formé aux États-Unis. Des vidéos montrant son corps inerte ont fait le tour des réseaux sociaux.
Yvette Ditshima