Les conditions humanitaires des déplacés de guerre hébergés dans des sites du groupement Boga dans la chefferie de Bahema-Boga au sud du territoire d’Irumu (Ituri) deviennent de plus en plus préoccupantes.
Pendant cette période de sécheresse accrue, plusieurs déplacés sont contraints de parcourir des longs trajets pour s’approvisionner en eau potable pour des multiples usages quotidiens.
« Des déplacés sont contraints de parcourir des longs trajets pour s’approvisionner en eau potable. Mais aussi avec plusieurs risques. Jusqu’à tard la nuit, il s’observe la présence des femmes et enfants dans des points d’eaux. Nous plaidons auprès des autorités compétentes et ses partenaires de chercher une solution en construisant d’autres sources d’eau pour pallier à cette nouvelle forme d’insécurité », à alerté mardi 18 mars, Bahemuka Daniel, président de déplacés de guerre de Boga.
Outre la menace liée à la pénurie d’eau potable, certains déplacés vivent dans des abrits dégradés. D’autres passent nuit à la belle étoile.
La prolifération des groupes armés locaux en province de l’Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) reste ces jours-ci l’une des principales causes de la multiplicité des conflits ethniques qui favorisent des attaques et représailles répétées. Ce qui provoque des déplacements massifs.
Joël-Eben Losinu, depuis Ituri