Les attaques des rebelles islamistes ougandais des Allied Democratic Forces (ADF) continuent de semer la terreur dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
Dans une interview accordée à Radio Okapi en fin de semaine, Fiston Kabunga, président de la société civile de Ndjiapanda-Mangurijipa, a dressé un bilan alarmant : plus de 1 500 personnes auraient été tuées en l’espace d’une année, entre le 12 juin 2024 et juin 2025, dans le secteur de Bapere. Ces assassinats sont le résultat d’une série d’attaques attribuées aux ADF.
Ce climat d’insécurité persistante a entraîné un important déplacement de la population, contrainte de fuir vers des zones supposées plus sûres.
Face à cette situation dramatique, la société civile lance un appel pressant aux autorités militaires pour qu’elles mettent en place des stratégies efficaces visant à stopper les massacres et à restaurer durablement la paix dans la région.
Les territoires de Beni et Lubero restent parmi les zones les plus touchées par les exactions des ADF, dont les violations répétées ont des conséquences dramatiques sur la vie des civils.
Héritier OGoba