L’Ong Reporters sans frontières ( RSF) a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations-Unies pour le cas du journaliste Stanis Bujakera.
RSF demande aux Nations-Unies de reconnaître « l’arbitraire » qui caractérise la détention de ce correspondant de Jeune Afrique en RDC et d’appeler les autorités congolaises à le libérer immédiatement.
Le directeur de publication adjoint de Actualité.cd est aux arrêts depuis le vendredi 8 septembre dernier.
Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police avant d’être transféré au parquet et finalement placé sous MAP.
Il est poursuivi pour « propagation de faux bruits », faux et usage de faux » et « diffusion de fausses informations ».
Ces infractions ont été constituées à partir de la publication d’un article sur le site de Jeune Afrique le 31 août dernier, retraçant les circonstances de l’assassinat de Chérubin Okende sur base d’un rapport attribué à l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Plusieurs associations de droit de l’homme exigent la libération de ce professionnel des médias et l’abandon de toutes ses poursuites judiciaires.
Yvette Ditshima