L’Assemblée nationale a amorcé, ce mercredi, le processus d’installation du bureau définitif, près de trois mois après l’inauguration de la législature.
Désormais, les jeux semblent lancés pour l’élection des sept prochains membres du bureau définitif de la deuxième institution du pays. Première force de l’opposition, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi n’a pas attendu longtemps pour dévoiler ses ambitions.
Malgré sa faible représentation avec moins de 30 députés, l’opposition espère obtenir au moins deux des sept postes en jeu.
Loin de vouloir jouer aux pots de fleur, l’opposition congolaise exige désormais deux « postes de visibilité », en l’occurrence la 2ème vice-présidence et le poste de rapporteur adjoint.
Pour Charles Mwando, président du groupe parlementaire Ensemble, accorder ces deux postes à l’opposition républicaine serait « un argument contre l’opposition armée » et va démontrer que « l’opposition a la parole au Congo ». C’est aussi, selon lui, une sorte « d’effort de guerre ».
Moïse Katumbi, arrivé deuxième à la présidentielle de décembre, a levé l’option de mener une « opposition républicaine de combat et sans complaisance ». Dans son entourage, on n’écarte pas l’idée de le voir accepter d’occuper le poste de porte-parole de l’opposition.
Infos.cd.