Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, a commenté devant la presse le contenu du rapport préliminaire très attendu de la mission d’observation conjointe de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
Jeudi 28 décembre, les deux Églises ont conclu dans leur rapport qu’un « candidat s’est largement démarqué des autres avec plus de la moitié de suffrages à lui seul », au regard du comptage parallèle des voix.
« La CENCO est revenue à la raison, estime Augustin Kabuya. Elle a cessé de prêcher la politique de la terre brûlée. Nous disons bravo puisqu’ils connaissent les vrais réalités de ces élections».
En 2018, la CENCO avait également indiqué qu’un candidat était arrivé en tête de la présidentielle, mais que les résultats publiés par la CENI de Corneille Nangaa à l’époque, donnant vainqueur Félix Tshisekedi, ne reflétait pas la vérité des urnes. Ce qui avait détérioré les relations entre l’église catholique et le pouvoir durant ces cinq dernières années.
Aujourd’hui, ce « candidat qui s’est démarqué» semble être Félix Tshisekedi, à en croire les résultats partiels de l’institution électorale.
Au 28 décembre, le président sortant totalise plus de 9 millions de voix (76, 04%), sur plus de 12 millions possibles.
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