Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, a publié samedi dernier le calendrier des opérations électorales.
Dans sa programmation, il est prévu l’organisation des opérations d’identification et enrôlement des électeurs sur l’ensemble du pays pour une durée de seulement trois mois, soit un mois pour chacune des trois aires géographiques.
Mais pour le député Eliezer Ntambwe, qui intervenait mardi lors d’une Plénière à l’Assemblée nationale, il y a de quoi se poser des questions quant au respect de ce délai.
L’élu de Lukunga a fait observer que les opérations d’identification et enrôlements des élections antérieures se sont déroulées entre 12 et 13 mois à travers toute la République. Il a ainsi proposé un débat à la chambre basse du Parlement face à ce qu’il qualifie de « danger » pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a souscrit à sa proposition annonçant une séance plénière dans les prochains jours pour analyser le nouveau calendrier électoral.
A la CENI, l’on explique cette réduction sensible du temps par les avancées technologiques apportées par de nouveaux kits d’enrôlement commandés en Corée du Sud. Cette fois-ci, il sera notamment possible aux électeurs de se faire enregistrer à partir de son téléphone ou ordinateur et venir au centre d’enrôlement avec un Code informatique.
Chaly Sunda