Le candidat numéro 20 à la présidentielle du 20 décembre prochain, Félix Tshisekedi, a rejeté les accusations de l’opposition faisant état d’une fraude électorale massive qui serait préparée par la CENI au profit du pouvoir en place.
Dans une interview accordée au Financial Times, lundi à Kinshasa, Félix Tshisekedi a considéré ces allégations comme « du bruit provenant de l’opposition que la communauté internationale souhaite entendre ».
Candidat à sa propre succession à la magistrature suprême, Félix Tshisekedi a relevé ce fait curieux :
« A chaque fois, les opposants crient au voleur ! Mais ils sont tous venus concourir aux élections. S’ils n’avaient aucune chance de gagner, ils ne seraient pas venus. Ils sont venus parce qu’ils pensent qu’il y a une chance ».
Il a par la suite rassuré que les élections seront réellement transparentes, libres et démocratiques.
« Il y a toujours ces préjugés à l’égard de nos pays. Les gens pensent toujours qu’en Afrique, il y a de la triche », a-t-il déploré, tant son gouvernement a fait de son mieux pour doter la CENI des moyens conséquents à même de lui permettre d’organiser des scrutins transparents et démocratiques.
Quatre scrutins sont au menu du 20 décembre prochain : la présidentielle, les législatives nationales et provinciales ainsi que les communales.
Dieumerci Diaka