La Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME) a reçu le vendredi la Ligue des femmes congolaises pour les élections (LIFCE) et Éducation civique et électorale (EDUCIEL).
L’insécurité à l’Est et dans le Bandundu ainsi que le processus électoral ont été les deux problématiques développées au cours de cette rencontre.
L’EDUCIEL a encouragé cette initiative de la CIME qui rentre dans le cadre de la prévention des conflits électoraux.
Dans ses contributions, EDUCIEL s’est particulièrement penchée sur le renforcement de la confiance entre la CENI et les parties prenantes au processus électoral.
« Nous avons aussi parlé de comment capitaliser le chemin critique pour arriver aux élections dans les délais constitutionnels », a ajouté Me Carlos Mupili, coordonnateur de l’EDUCIEL.
Et d’ajouter :
« Nous avons également réfléchi sur comment organiser les élections avec l’insécurité qui sévit dans la partie Est et Ouest du pays ».
De leur côté, les femmes de la LIFCE ont insisté sur le quota à réserver aux femmes lors des élections. Elles ont également souligné la nécessité de la paix.
« Nous tenons que l’État mette en musique ce qu’il faut pour que la sécurité règne dans le pays », ont-elles martelé.
Menées depuis plus d’un mois auprès des acteurs sociaux, politiques et institutionnels, les consultations de la CIME touchent à leur fin.
Les chefs des confessions religieuses membres de la CIME réserveront la primeur du contenu de leur rapport au chef de l’État.
Hugo Matadi