Dans le Haut-Katanga, le commissaire provincial de la police a lancé jeudi une mise en garde contre les auteurs des actes de sabotage contre la campagne des candidats aux différents scrutins du 20 décembre prochain.
Cette mise en garde est consécutive aux plaintes des candidats enregistrées par la police et qui concernent essentiellement l’arrachage de leurs banderoles et affiches par des personnes non autrement identifiées.
« Nous déplorons le fait que nos affiches placées sur différents espaces, sont déchirées alors qu’on a eu à dépenser beaucoup d’argent pour les produire. Notre mobilisateur a été agressé. On lui a arraché le mégaphone et les polos », a dénoncé Monique Kabedi, candidate à la députation provinciale pour la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga.
Ces cas d’intolérance politique sont notamment enregistrés à Lubumbashi, Likasi, Kasumbalesa et à Kinshasa où un bus, mis à la disposition de la population par le candidat président de la République Félix Tshisekedi pour servir de transport en commun gratuit, a été caillassé à Tshangu.
« Il est formellement interdit de se livrer à l’arrachage des effigies. Les cortèges de propagandistes s’abstiendront de porter préjudices, en caillassant leurs véhicules, en détruisant leurs biens et en provoquant la pollution sonore la nuit et en tenant des propos séparatistes », a dit, à titre de rappel, le major Charles-Esperanto Bili Luamba, porte-parole de la police provinciale du Haut-Katanga, question de rassurer les candidats des mesures prévues par son institution pour sécuriser leur campagne.
Occasion pour lui de mettre en garde quiconque se sera rendu coupable des actes de sabotage. « Il sera interpellé et déféré devant la justice pour répondre de ses actes », a-t-il averti.
Dieumerci Diaka