La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié cette nuit les résultats des élections législatives provinciales.
A Kinshasa, 44 députés ont été élus. Et tous sortent de la liste des partis et regroupements membres de l’Union sacrée, la large coalition acquise au président Félix-Antoine Tshisekedi dont le parti — Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) – rafle 14 siège.
Alliances des Congolais progressistes et alliés (ACP-A) — le regroupement du désormais ancien gouverneur Gentiny Ngobila a fait également bonne impression avec neuf sièges, suivi du Mouvement de libération du Congo (MLC) et ses sept sièges, du regroupement 4AC (6 sièges ) de l’AFDC-A (5 sièges), de l’ANB (2 sièges) et de l’AACPG (1 siège).
Le plus curieux est de savoir que la nouvelle représentation de la capitale ne compte pas de députés issus de l’opposition. Aucun parti ou regroupement de l’opposition n’a pu atteindre le seuil de représentativité de 3%.
Comment expliquer cette réalité dans une ville acquise à l’opposition depuis 2006 ? A y voir de près, des partis comme l’UDPS et le MLC qui, hier, étaient dans l’opposition, sont maintenant dans la majorité. Ainsi, la plupart de leurs membres ont su conserver leur électorat malgré ce changement. Mais cela n’explique pas tout.
Une autre réalité est que deux principales formations politiques — le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et l’Ecidé de Martin Fayulu — n’ont pas participé à ces scrutins et ont peut-être par leur démarche respective privé l’opposition des députés à Kinshasa.
Infos.cd