Après avoir annoncé, le 29 novembre dernier, l’annulation de sa mission d’observation des élections du 20 décembre, l’Union européenne a décidé d’assurer un service minimum.
Dans un communiqué ce 7 décembre, l’UE a annoncé que sa mission a été réduite à une équipe d’experts électoraux, qui « analyseront le processus électoral depuis la capitale congolaise, en accord avec les autorités de la RDC.»
Au total, ils seront huit experts électoraux dont d’analystes dans les domaines électoral (y compris les technologies électorales), politique, juridique, droits de l’Homme/genre et minorités, médias et réseaux sociaux.
« Cette mission effectuera une analyse technique du processus électoral et remettra formellement un rapport avec leurs constats, conclusions et des éventuelles recommandations aux autorités nationales pour améliorer le cadre électoral, sur la base des engagements internationaux, régionaux et nationaux relatifs à la conduite d’élections démocratiques auxquels la RDC a souscrit », peut-on lire dans le communiqué de l’UE.
C’est en « raison de contraintes techniques échappant à son contrôle» que l’Union européenne avait justifié son renoncement à observer les élections. Il s’agissait du blocage par les services de sécurité congolais, de certains moyens de télécommunication, notamment des téléphones satellitaires et des fréquences de réseau.
La mission de l’UE avait prévu de déployer plus de quarante observateurs à long terme dans la plupart des provinces de la RDC.
La rédaction